D’abord parce que Dubaï est le paradis du marketing d’influence et du placement de produits. Comment ça marche ? Fort de leurs milliers voir millions d’abonnés sur Instagram, Tik Tok ou Snapchat, les influenceurs sont des intermédiaires lucratifs pour parler d’une marque. Pour cela, il leur suffit de prendre leur téléphone et de réaliser une « story » (une courte vidéo diffusée sur leur compte) dans un endroit prestigieux (un hôtel, un restaurant, une fête, à la maison, une voiture de luxe, un yacht etc) et de vanter un produit en insérant le lien d’achat dans la description de la vidéo.
En amont, l’annonceur lui a précisé les éléments de langages à utiliser et la manière dont est présenté le produit. Tout est bien ficelé. L’influenceur diffuse même un code promo avec des réductions « exclusives » pour ses abonnés. Selon son nombre d’abonnés, un influenceur peut gagner entre 150 et 8000 euros pour une publication avec un placement de produit. Ce procédé est surtout très lucratif pour la marque.
Moins d’impôtsAucun impôt n’y est appliqué sur le revenu, ni sur les sociétés à Dubaï. Et plutôt que de se contenter de placements de produits pas toujours bien payés, certains influenceurs ont créé leur propre marque. Caroline Receveur a créé Osée Beauté, Nabilla Vergara a lancé Nabilla Beauty et Julien Tanti a créé JTbyTANTI. Les influenceurs qui domicilient leur activité hors de France peuvent ainsi optimiser leurs revenus en payant moins d’impôts à Dubaï. Leur notoriété est monétisée au maximum.